Reprenant les textes des recueils « Chez nous » (1914) et « Chez nos gens » (1918), cette édition d’une importante partie de l’œuvre de Rivard plonge dans une suite de courts récits de la vie paysanne québécoise. Elle met en scène enfants, vieillards et curés bienveillants, dans une langue poétique striée de dialogues en langue vernaculaire locale. L’auteur pose son regard attendri sur les « quêteux », raconte un incendie destructeur chez les Saint-Onge ou récite l’histoire d’un vieux marin retraité qui doit se défaire de sa goélette.