Th. Gautier raconte la vie de Balzac non pas comme un historien, mais en homme qui le connait bien pour l’avoir familièrement fréquenté. On trouvera donc dans ce livre, outre des remarques sur son travail littéraire et la genèse de La Comédie Humaine, quantité de faits concrets et d’anecdotes, souvent plaisantes, qui dépeignent son auteur, en particulier sa certitude toujours déçue mais sans cesse renouvelée de pouvoir rapidement faire fortune, son goût de l’occultisme et de tout ce qui touche au mystère. Les deux se manifestent par exemple dans la création d’une société secrète, « le cheval rouge », dont Gautier faisait partie.